Yves Roland Heungap est Scénariste Réalisateur, Enseignant Chercheur à l'Institut des Beaux-Arts de l'Université de Douala à Nkongsamba et Doctorant. Il signe comme 1er Assistant Réalisateur le film long métrage La vallée des aigles, une production internationale et compte à son actif plusieurs court métrages entre autres : J’accuse (2017), J’irais encore en Libye (2018), Pour l’intérêt de la nation (1er prix Créativité Littéraire et Artistique GETEC 2018), Tous ensemble (2023) et La ville aux mille merveilles (2023)
Institution
IBA-Université De Douala
E-mail
heungapyves@yahoo.fr
Téléphone
(+237) 674510695 / 697952856
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Action
Developpement De La Prodution Cinématographique Au Cameroun : Insert Sur Le Rôle Des Collectivités Territoriales Décentralisées
Mémoires
Annette ANGOUA NGUEA, Université de Douala
2020
Developpement De La Prodution Cinématographique Au Cameroun : Insert Sur Le Rôle Des Collectivités Territoriales Décentralisées (2020)
Ce mémoire porte sur le développement mutuel des industries cinématographiques et les collectivités territoriales décentralisées au Cameroun, en d’autres termes, il est question d’explorer la réciprocité féconde qu’il peut y avoir entre le développement de l’industrie cinématographique d’une part et son incidence sur les ressources desdites collectivités et le bonheur des populations d’autre part. Il pose à cet effet le problème de l’impact que peut avoir le développement de l’industrie cinématographique sur la performance des CTD en rapport avec leur mission principale qui est l’amélioration des conditions de vie de leurs populations. De cette question découlent trois autres : la question de la place de la culture en général et celle du cinéma en particulier dans la planification des CTD ; celle du niveau d’implication des CTD du Wouri dans le soutien du cinéma et sa considération comme un levier potentiel pour un développement local durable ; enfin, la question des mesures à prendre pour tirer davantage parti du potentiel lié au développement du cinéma. Ce travail repose sur plusieurs hypothèses, notamment d’une part celle selon laquelle la culture en général et le cinéma en particulier n’occupe pas une place de choix dans la planification des CTD, et d’autre part celle selon laquelle les CTD ne misent pas suffisamment sur la culture et le cinéma comme activité génératrice de revenu, en particulier dans les communes du Wouri, pour le développement de leur communauté et le bien-être des populations. Pourtant aujourd’hui, il est incontestablement établi que la culture de manière générale et le cinéma en particulier sont des leviers de développement. Ce travail revêt un double objectif. Dans un premier temps, il entend montrer comment les industries cinématographiques peuvent accompagner les CTD dans leur quête d’un développement durable et comment celles-ci peuvent faciliter l’industrialisation du cinéma. Dans un second temps, il entend dégager la place des CTD dans l’évolution administrative du Cameroun et le rôle qui leur est dévolu par le législateur. Pour y parvenir, nous avons opté pour une triangulation théorique, nous inspirant de l’historisme, de la théorie environnementaliste et néo-libérale. Du point de vue méthodologique, nous nous sommes servis de la méthode de développement participative, de la recherche documentaire et des entrevues semi-structurées. C’est ainsi que nous sommes parvenus aux conclusions suivantes : la pratique de la décentralisation au Cameroun est antérieure à son accession à l’indépendance et est rendue aujourd’hui presqu’à sa maturation dans l’attente de la mise en place des conseils régionaux ; l’objectif principal de la décentralisation au Cameroun est la promotion du développement, de la démocratie et de la bonne gouvernance au niveau local ; les compétences d’ordres économique, sanitaire social, éducatif, sportif et culturel sont reconnues aux CTD par le législateur, mais malheureusement en matière culturelle, le législateur ne fait pas explicitement mention des industries cinématographiques ; le cinéma occupe une portion marginale dans la planification des CTD dans le Wouri ; enfin, le cinéma comme levier de développement local durable est déjà expérimenté dans plusieurs pays au monde, notamment au Canada et en Italie. Aussi, pour un développement efficient de l’industrie du film au Cameroun en général et au niveau local en particulier, plusieurs mesures devront être prises aux niveaux national, régional et communal.
Mots-clés : collectivités décentralisées, développement, industries cinématographiques
La Production Cinématographique Au Cameroun : Entre Carence De Ressources Et Crise Esthétique
Mémoires
Annette ANGOUA NGUEA, IBA-Université de Douala
2017
La Production Cinématographique Au Cameroun : Entre Carence De Ressources Et Crise Esthétique (2017)
Ce travail traite du problème de ressources et de la qualité esthétique des productions cinématographiques au Cameroun et propose des stratégies adéquates pour combler ce déficit préjudiciable au secteur cinématographique camerounais. La résolution de ce problème est faite dans une approche tridimensionnelle. Théoriquement, nous nous servons de la sociologie de la réception théorisée par Emmanuel Ethis et de l’esthétique du film systématisée par Francis Vanoye et Anne Goliot-Lété. Méthodologiquement, nous procédons par des entretiens semi directifs, des questionnaires d’enquête et par l’audio vision des films de notre corpus. Cette procédure laborieuse nous amène finalement à comprendre que le malaise que connaît le cinéma camerounais actuellement est la somme de nombreuses défaillances imputées à l’État et ses institutions, incapables de réguler ce secteur d’activité, tout comme l’insuffisance d’une main-d’œuvre qualifiée dont rend compte aisément l’occupation anarchiste du secteur par des « imposteurs ». Parmi les solutions y relatives que nous préconisons pour juguler ce phénomène préjudiciable à l’industrie cinématographique camerounaise, figure en pôle position l’adaptation des créations cinématographiques aux réalités économiques, culturelles, cultuelles et politiques camerounaises pouvant permettre aux cinéastes de ce secteur d’activité local de surmonter le déficit criard de moyens qu’il connaît ; ensuite, la transformation en atout plutôt qu’en faiblesse de l’audience métissée du public consommateur des produits filmiques proposés par les industriels en la matière et enfin, le choix du genre filmique moins onéreux aux producteurs qui en ont fait un métier générateur de revenus à l’instar des films documentaire, comique et la comédie musicale, etc.