Campus Ciné 3.0 - Bibliothèque numérique des thèses et des mémoires soutenus dans les universités du Cameroun

Le Jeu Des Acteurs Dans Les Films Camerounais (2015)

Le présent mémoire se propose d'analyser le jeu des acteurs dans trois films de fiction camerounais de la postmodernité cinématographique: Confidence de Cyrille MASSO, Les veuves volontaires d'Alphonse BENI et L'Héritier d'Isidore MODJO; il recherche le meilleur moyen d'allier dynamisme et lenteur afin de créer un jeu à la fois efficace et identificateur des films camerounais. Cette recherche débouche sur la proposition d'une stratégie de jeu destinée aux films camerounais et mise en application dans un court métrage de fiction. En effet, ce travail est né de notre volonté de s'ériger en acteur dans la construction d'un « véritable cinéma camerounais », de la passion que suscitent en nous les questions posées par cette recherche et l'utilité de celles-ci dans notre vie professionnelle future. Ainsi, nous traitons des relations entre acteurs, des différents rapports qu'ils entretiennent les uns avec les autres, évaluons leurs marges de manœuvre, leurs stratégies d'alliances et de conflits, proposons des hypothèses sur l'évolution des stratégies des acteurs, du jeu des acteurs selon les nouveaux acteurs, les nouvelles possibilités, les nouvelles stratégies et les nouveaux objectifs. Ensuite, nous proposons des degrés de résistances ou de mobilisations correspondant aux intérêts et aux moyens d'action nécessaires au jeu dans les futurs films; préconisons une configuration du jeu en raison des critères économiques et techniques et en raison d'une forte mobilisation des acteurs clefs.

Problematiques De La Production Theatrale Au Cameroun, Creation D’un Spectacle Et Strategies De Diffusion (2015)

Ce travail de recherche traite des nombreuses problématiques qui découlent du vaste univers de la production théâtrale au Cameroun, prioritairement en zone francophone. Loin d’être un procès d’intention à l’endroit des différents acteurs de la filière, il est le résultat d’une réelle motivation dont le dessein majeur est l’amélioration tant sur les plans endogène qu’exogène, des conditions de la pratique du théâtre dans notre pays. Depuis plus d’une trentaine d’années, chercheurs, critiques d’art, enseignants, journalistes et hommes de théâtre nous ont précédés sur ce chemin glissant et tortueux, chacun abordant au mieux la question de la crise du théâtre au Cameroun. Des questions ont été soulevées, des propositions ont été données, mais les résultats sont restés inchangés. Revêtus d’une double casquette, à savoir celle d’étudiant en arts d’une part, et de praticien de théâtre d’autre part, il nous a semblé important d’aborder de manière globale la question des problématiques de la production théâtrale au Cameroun en nous posant les questions suivantes : Pourquoi est-ce que l’univers du théâtre au Cameroun est-il engourdi ? Quel sont les obstacles majeurs auxquels se heurte réellement la production théâtrale au Cameroun? Les réponses à ces interrogations ayant pour principal objectif de décongestionner dans son ensemble l’univers de la production théâtrale dans notre pays. Pour ce faire, cette recherche s’est appuyée d’abord sur un ensemble de méthodes, interview, recherche documentaire, questionnaire et ensuite elle a fait appel à la notion d’interdisciplinarité, par le biais des théories littéraires, de la psychologie, et pour finir du marketing. Cinq chapitres au final, nous aurons permis de ratisser ce vaste labyrinthe qu’est la production théâtrale camerounaise. Une étude autopsiée a été orientée vers tous les compartiments débouchant sur la production théâtrale, afin de diagnostiquer de manière réelle toutes les pathologies y afférentes, ainsi que leur évolution. Par le biais d’une étude comparée avec les systèmes de productions théâtrales d’ailleurs, des solutions ont été proposées sur la base d’un matériau concret. Voilà de manière brève, en quoi consiste cette tâche. Mots clés : Problématiques, production théâtrale, création, stratégies, diffusion.

Étude Descriptive Et Comparative De Deux Opéras : Orfeo De Monteverdi Et Epassa-Moto De Jules Teukam (2015)

L’opéra est né en Italie il y a de cela quatre siècles et s’est répandu dans le monde entier sauf en Afrique. Il faut attendre la fin du 20e siècle pour voir fleurir les premiers chanteurs lyriques modernes camerounais et le premier compositeur d’opéra moderne. Epassa-Moto de Jules Teukam est la première tentative d’opéra moderne africain et camerounais en particulier ; mais n’arrive pas à faire rayonner l’art lyrique camerounais tant au niveau national qu’international, ce pour un certain nombre de raison : il n’existe pas de conservatoire de musique au Cameroun, on mentionne également un manque de politique culturelle fiable. Par conséquent, la culture camerounaise ne fait trop les choux gras de nos médias. La conséquence immédiate est la promotion d’une musique de bas échelon au Cameroun. Étude descriptive et comparative de deux opéras : Orfeo de Monteverdi et Epassa-Moto de Jules Teukam se donne pour mission de promouvoir en priorité le langage de la musique scientifique et de relever non seulement les éléments de ressemblances et de dissemblances entre les deux œuvres, mais aussi de mettre en lumière les socioculturèmes inhérents aux auteurs des deux pièces. À cet effet, les théories et techniques d’écriture musicale permettront de relever l’identité artistique et les constantes de l’opéra. Les différentes rencontres avec les hommes de terrain permettront de renforcer nos capacités musicales. Elles viendront aussi en supplément aux connaissances livresques. Cette modeste recherche est donc une addition de connaissances théâtrales et surtout musicales destinées à contribuer au renouvellement du théâtre et de l’opéra camerounais tant à l’échelle nationale qu’universelle. Mots clés : opéra, musique, chant, théâtre, mise en scène, partition, aria, récitatif, socioculturème, orchestre, ballet

Filmmaking In Cameroon: Renegociating Aesthetics And Entertainment. (2014)

Le cinema est un d'art, une source de divertissement et de valorisation culturelle. Cela fait du cinéma une activité multidimensionnelle et pluridisciplinaire car elle rassemble aussi des personnes de professions diverses et variées. Pour que le film réussisse comme un art, il doit obéir aux exigences esthétiques et de divertissement qui sont propres au cinéma. Dans le secteur du cinéma camerounais, qui connaît encore un début difficile pour les 30 dernières années, ces éléments au fil des années ont forgé une identité bien connue pour le cinéma camerounais, notamment à travers des films primés comme Pousse Pousse (1978) de Daniel Kamwa, L ' Eau de misère (1988) de Jean-Marie Teno, Sango Malo (1990) de Bassek Ba Kobhio, Quartier Mozart de Jean Pierre Bekolo, etc. Malheureusement, ces considérations esthétiques et de divertissement sont en forte régression telle que la plupart des films contemporains camerounais sont de plus en plus orientés vers les messages, avec peu d'attention à l'esthétique et au divertissement. Cela a rendu les films camerounais impopulaires, ce qui décourager davantage des investisseurs potentiels, qui préfèrent investir dans d'autres formes d'art et de divertissement qui jouissent d'une grande popularité dans le pays comme la musique, sports, etc. Ce travail se propose d'étudier les raisons de cette baisse des valeurs esthétiques et de divertissement des films camerounais et de proposer les voies et moyens par lesquels les cinéastes camerounais pourraient faire leurs films plus esthétique et ludique. Des recherches bibliothécaires et des recherches sur l‘Internet ont conduit à une compréhension plus profonde de l'histoire et l'évolution de la cinématographie au Cameroun, l'art du cinéma, l'esthétique du film et les fonctions des films dans la société. En utilisant les approches sémiotiques et pragmatiques, une analyse critique de quatre films camerounais: Quartier Mozart (1992) de Jean-Pierre Bokolo, Silence de la Forêt (2004) de Basek Ba Kobio, The great Obligation (2010) de Neba-Laurence et Pension(2011) de Nyincho Tum démontre des considérations esthétiques et de divertissement propres au cinéma camerounais, ainsi que leur baisse progressive au fil des ans. Le constat est que beaucoup de cinéastes camerounais d'aujourd'hui n'ont pas subi des formations formelles et donc ne maîtrisent pas les techniques et l‘esthétique du cinéma. Pour cette raison, la plus part des cinéastes Camerounais les plus récentes tendent à porter moins d'attention aux préoccupations esthétiques et de divertissement, de telle sorte que leurs oeuvres sont pas attrayants pour le public.

L’impact De L’etat Du Lieu Theatral Sur La Pratique Et La Consommation Du Theatre Au Cameroun : Le Cas De Yaounde (2014)

L’avènement du théâtre au Cameroun comme l’affirment plusieurs recherches, date du XXème siècle. Cependant, parcourir l’évolution de ce théâtre jusqu’à nos jours permet de dénombrer des trophées sur le plan de la littérature dramatique, mais aussi et surtout plusieurs freins qui entravent son émergence. L’un de ces freins est sans aucun doute le problème du lieu théâtral. C’est dans l’optique de mener une étude approfondie de ce problème que ce sujet se donne droit de cité. L’impact de l’état du lieu théâtral sur la pratique et la consommation du théâtre au Cameroun : le cas de Yaoundé, étudie l’influence du problème des salles de théâtre sur la pratique et la consommation du théâtre au Cameroun, en prenant comme cadre de référence la ville de Yaoundé. Désireux de démontrer que l’environnement morose au niveau des infrastructures théâtrales est l’une des principales causes des déboires que connaissent les praticiens de théâtre au quotidien, et du manque d’inclination du grand public pour le théâtre, ce sujet se donne plusieurs moyens pour l’atteinte de cet objectif: il est bâti sur un cadre théorique interdisciplinaire qui est constitué des théories émanant de la psychologie, de la mise en scène théâtrale et du marketing. En outre, pour opérationnaliser toutes ces idées, il fait appel à une méthodologie qui repose sur des interviews, des sondages, l’observation directe, le visionnage des spectacles théâtraux et l’exploitation de nombreuses sources documentaires. A l’issue des trois chapitres qui composent le socle du présent travail, il en ressort que l’état du lieu théâtral est un grand handicap qui mine l’évolution du théâtre au Cameroun. Le manque de lieux théâtraux conventionnels et surtout viables en est la cause majeure. La ville de Yaoundé ne dispose pas de salles répondant à des critères permettant l’épanouissement de l’activité théâtrale. Les seules salles qui y opèrent présentent toutes une triple faiblesse : au niveau architectural, fonctionnel et marketing. Ces tares conditionnent ainsi les praticiens et par ricochet, annihilent le dynamisme de l’offre de spectacles dans la ville. Sur un tout autre plan, le manque d’encrage marketing de ces salles qui sont pour la plupart de simples cordons diplomatiques, s’est avéré être l’une des causes de la non présence lors des spectacles théâtraux d’un véritable public-contributeur. L’énoncé de quelques propositions, ainsi que celui d’un schéma pouvant servir de base théorique marketing pour une politique d’édification de lieux théâtraux viables, a procédé des réflexions issues de la présente recherche. Ce mémoire est donc une modeste somme d’idées destinées à contribuer au développement du théâtre sur une échelle universelle. Elles sont également dédiées à toutes les autres activités culturelles dont la condition d’existence est le public, sa présence et son engagement. Mots clés : Lieu théâtral, espace théâtral, pratique théâtrale, consommation théâtrale, impact, marketing.

La Contribution De La Musique Traditionnelle Dans La Contribution De L’identité Des Films Camerounais. (2014)

La présente étude porte sur la contribution de la musique traditionnelle dans la construction de l’identité des films camerounais. Loin d’être une évaluation de la musique occidentale dans les films locaux, elle est plutôt le fruit d’une réelle volonté de mesurer, et d’évaluer la capacité de la musique traditionnelle, à exprimer toutes les émotions dans les films de manière générale. La présente recherche part du fait que plusieurs réalisateurs camerounais ne tiennent pas compte de l’utilisation de la musique traditionnelle et même du langage musical dans les films. Le récit de ces films est généralement partie intégrante de la société, mais les musiques viennent d’ailleurs. Or il existe une musique traditionnelle riche et diversifiée encore mal exploitée. A partir d’une argumentation basée sur certaines techniques de collecte et d’analyse des données, ce mémoire est circonscrit autour de deux approches théoriques à savoir : le fonctionnalisme et l’esthétique. Il essaye, en s’appuyant sur la spécificité de la musique traditionnelle camerounaise, de savoir dans un premier temps, si l’introduction de ce genre musical est de nature à garantir une identité propre du cinéma camerounais, dans un second temps, le film camerounais peut-il être identifié à partir de la musique, et dans un troisième temps enfin si la diversité ethnique de la population camerounaise est de nature à aboutir à une esthétique musicale du film camerounais La problématique de ce travail vise à comprendre comment la musique traditionnelle comme support de communication, et de construction de la culture, peut assurer l’identité des films camerounais. En d’autres termes, quel rôle peut jouer cette musique au cinéma pour contribuer à la valorisation de l’identité des films camerounais. Enfin, peut lire ou percevoir l’esprit d’un peuple à travers l’expression musicale traditionnelle dans les films ? L’hypothèse fondamentale est d’affirmer que les musiques traditionnelles peuvent véritablement renforcer une identité du cinéma camerounais. En vue d’atteindre les objectifs évoqués ci-dessus, la présente recherche s’articule autour de quatre chapitres. Le premier est consacré à l’introduction et aux fonctions de la musique dans les films, le deuxième à une analyse de la musique dans le film le Blanc d’Eyenga, le troisième, à la spécificité de la musique traditionnelle camerounaise, le quatrième chapitre quant à lui, fait des suggestions quant à l’utilisation de la musique traditionnelle comme garant de l’identité des films camerounais. Mots clés : contribution, musique de film, musique traditionnelle, construction, identité

Théâtre Et Cinéma Pour Le Développement Au Cameroun : Production Promotion Et Diffusion (2014)

Le théâtre et le cinéma pour le développement sont perçus par plusieurs spécialistes de communication dudit domaine comme des moyens de sensibilisation de masse. Ils ont permis de mobiliser les populations du Cameroun face à certains défis (Lutte contre le changement climatique, éducation à la citoyenneté). Mais seulement le processus de production, de promotion et de représentation/diffusion des spectacles et des films issus des ateliers n’inclut pas de stratégie de communication impliquant les mass-médias. Leurs approches méthodologiques de production sont proches et le volet communicationnel est limité à la communauté ciblée. Pour que le théâtre et le cinéma pour le développement puissent améliorer leur visibilité, il faudrait que leurs modes de production impliquent dans la stratégie de communication une approche promotionnelle liée aux mass-médias. Partant du principe selon lequel le paysage médiatique camerounais peut être mis à contribution dans l’amélioration du processus de production, de promotion et de diffusion de ces ateliers, le but de ce travail est de montrer que ce paysage médiatique est un atout pour la vulgarisation du théâtre et du cinéma pour le développement dans l’ensemble du pays. En plus de cela, ce travail tend à démontrer que l’approche méthodologique du cinéma pour le développement gagnerait à intégrer dans son approche de mise en place certains aspects procéduraux de la vidéo participative. Pour y parvenir, il a été question tout au long de cette étude de poser un regard direct sur l’espace médiatique camerounais. Ensuite, de décrire et d’analyser le mécanisme de production et de promotion de ces arts à partir des informations recueillies au cours d’interviews, à l’analyse de la littérature et au visionnage de quelques films. Enfin il a été question de définir et de présenter le concept de vidéo participative afin de déterminer comment introduire certains de ses aspects de productions dans le mécanisme de production du cinéma pour le développement. Il ressort de ce travail que les populations camerounaises accèdent de plus en plus à l’information grâce aux médias conventionnels d’où la nécessité d’impliquer ceux-ci dans les étapes de production, de promotion et de diffusion du théâtre et du cinéma pour le développement. Par ailleurs, l’émancipation des ces concepts au Cameroun passe également par l’usage d’un équipement de production audiovisuelle numérique. Et aussi par l’intégration de ceux-ci dans les programmes et projets de développement participatif du pays.

Financement De L’industrie Cinématographique Au Cameroun : Histoire, Problèmes Et Perspectives (2014)

Depuis la naissance du cinéma au Cameroun, le paysage cinématographique souffre d‟un manque de financement national qui s‟est accentué dans les années 90 avec la crise économique et la chute du FODIC. Ce problème a progressivement entrainé le cinéma camerounais vers la dérive : qualité approximative des films et l‟insignifiance du taux de production ; le tout couplé au laxisme généralisé avec lequel les affaires de l‟industrie sont gérées. D‟après ce qui précède, la présente recherche intitulée: Financement de l‟industrie cinématographique au Cameroun : histoire, problèmes et perspectives essaye de trouver une solution durable au problème endémique du financement qui freine la croissance de l‟industrie cinématographique au Cameroun. Pour aborder ce problème, cette recherche s‟est basée sur un plan quaternaire qui s‟est élaboré suivant trois perspectives théoriques : le culturalisme, le fonctionnalisme et la théorie des organisations. Basée sur des faits et des expériences, la scientificité de ce mémoire repose sur des sources orales, des recherches bibliothécaires, des recherches en ligne et l‟observation directe. Le chapitre un, est fondé sur les différents mécanismes qui font la force de financement des « puissances cinématographiques » du monde. Le deuxième chapitre quant à lui, fait une étude théorique des différentes formes et sources de financements auxquelles les cinéastes camerounais peuvent en bénéficier. Pour ce qui est du troisième chapitre, il est centré sur le parcours historique du financement au Cameroun et sur l‟identification des problèmes pour en prévoir des pistes de solution envisagées dans le quatrième chapitre. Il ressort de cette recherche, que le cinéma camerounais présente une multitude de problèmes. Mais une cure à ces challenges dévastateurs peut être obtenue à partir d‟une démarche faisant appel à trois angles fondamentaux ; tous connectés à l‟implication vive de l‟Etat à travers la réécriture de la politique cinématographique qui aura pour but de renforcer les lois et de trouver des ressources financières convaincantes pour le développement de cette industrie. Le deuxième et le troisième facteur sont respectivement liés au professionnalisme des cinéastes et à la contribution du public-cinéphile et du secteur privé. Mots-clés : Financement, industrie cinématographique, Histoire, problèmes, perspectives.

Communication Et Distribution Du Film Pour Une Pénétration Sur Le Marché National Et International : Cas Du Film Camerounais (2013)

La mondialisation et le développement des techniques de l‟information et de la communication ont donné lieu à une guerre des médias, des images et des cultures. Aujourd‟hui, les nations qui ne produisent, et surtout, ne promeuvent pas leurs propres écrits, sons et images, sont appelées à perdre leurs cultures. La présente étude s‟inscrit dans un contexte régional marqué par la fermeture des salles de cinéma, la piraterie, l‟absence de circuit de distribution pour les produits cinématographiques, et dans un contexte national marqué par l‟existence de bons films dont seulement quelques uns sont connus du public et consommés par lui. S‟intéressant précisément au film et non au cinéma, son thème est: « Communication et Distribution du film pour une pénétration sur le marché national et international : cas du film camerounais ». L‟objectif de ce travail de recherche est d‟appréhender la démarche marketing dans le cadre de la commercialisation des films camerounais. D‟où notre question de recherche : « pourquoi le film camerounais n’est pas consommé sur le marché local et international ? », en d‟autres termes, dans quelles mesures la communication et la distribution du film camerounais favoriseraient la pénétration de ces marchés. Nous avons procédé par une méthode analytique et hypothético-déductive, basée sur un cadre théorique constitué des théories et pratiques de la communication, du marketing fondamental et cinématographique. Nous sommes parvenus aux résultats selon lesquels, les films camerounais pour la plus part ne correspondent pas aux attentes du public, du fait de la rareté de leurs supports, de l‟absence de tête d‟affiche, de la qualité médiocre du jeu des acteurs, de l‟absence ou de l‟insuffisance de communication à leurs sorties ou mise en marché, et de la monotonie dans le traitement de leurs histoires. Outre cela, plusieurs facteurs déterminent distinctement le choix d‟un film et son succès commercial. Au Cameroun, notre recherche a indiqué qu‟il s‟agit dans les deux cas, de l‟innovation dans le traitement des histoires, de l‟originalité de celles-ci, du bon jeu d‟acteurs, de la bonne qualité des images et des sons, de la communication au moment de la sortie et de la mise en marché, et de la disponibilité des supports du film dans le temps et dans l‟espace. Nous sommes ainsi arrivés la conclusion selon laquelle l‟application du triptyque M.A.T (Marketing-Art-Technique) contribuerait à la vulgarisation du film camerounais. Mots clés : Communication, Distribution, Film, Comportement du consommateur, Marketing, Cameroun.

Valorisation Des Danses Traditionnelles De L’ethnie Maka Au Cœur De L’est-Cameroun. Projet D’implantation D’une Maison Des Danses Maka (2013)

Les danses traditionnelles au Cameroun sont nombreuses. Elles sont valorisées par le ballet national et des groupes de danse. En pays maka, dans le département du Haut-Nyong appartenant à la région administrative de l’Est-Cameroun, les danses traditionnelles sont l’un des éléments les plus représentatifs de la vie culturelle. Mais il n’existe aucune structure digne de ce nom qui assure la sauvegarde et la transmission des savoir-faire liés à ces danses. La valorisation de ces biens culturels immatériels se fait par les groupes de danses eux-mêmes, qui sont d’ailleurs peu organisés. Ce travail de recherche démontre qu’il n’y a pas de publications sur les danses traditionnelles maka, que cette ethnie est mal connue et qu’elle ne valorise pas son patrimoine culturel. Les danses traditionnelles maka sont donc orphelines et peuvent disparaître à plus ou moins brève échéance si des mesures de sauvegarde ne sont pas prises rapidement. Ce travail propose, l’implantation d’une maison des danses maka pour assurer une transmission efficace de ce patrimoine culturel immatériel aux générations futures et pour générer des produits touristiques. Cette maison des danses deviendra le creuset de la promotion de l’image de ce peuple et le lieu de consolidation de sa cohésion sociale. Dans la région, elle peut être une plaque tournante du tourisme culturel en étant incorporée dans le bouquet culturel de l’Est-Cameroun. Sa mise en place nécessite le recensement des danses et des groupes de danse, la création de nouveaux groupes de danse et des clubs de danse dans les établissements scolaires en zone maka, la mise en réseau de ces groupes de danse à travers une association et l’organisation d’un festival. C’est à la suite de la mise en place de ces deux éléments que la maison sera construite pour leur assurer un toit et une pérennité. La viabilité de l’infrastructure sera garantie par la mise en location de la salle multifonctionnelle et de la piste de spectacle, par la boutique de souvenirs avec la vente des produits dérivés (les cartes postales, les CD et DVD sur les danses maka, des objets artisanaux, etc.), par la participation de la communauté maka à travers les comités de développement, les mairies et les associations maka de la diaspora. En effet ce projet se veut, être le fruit d’une production de l’ethnie maka elle-même. Mots-clés: Patrimoine culturel immatériel, danses traditionnelles maka, Haut-Nyong, Est-Cameroun, maison des danses maka, pays maka, Tourisme culturel.

Expérimentation Des Tesselles De Céramique Dans La Décoration Des Façades Des Édifices Publics A Yaoundé (2013)

Ce travail, consacré à la création plastique, est une contribution au développement de la création des décorations architecturales en céramique déjà entreprise dans le champ des arts plastiques au Cameroun. En définissant la nature de l’espace architectural dans lequel s’est développé notre travail, nous avons commencé par évoquer l’importance d’un édifice public ainsi que le rôle que celui-ci revêt tant sur le plan formel, que fonctionnel. Partant des contextes sociaux, économiques et culturels, nous avons conçu des décorations en céramique qui s’inspirent des différents thèmes liés au phénomène du multiculturalisme des populations en milieu urbain ainsi qu’à une réinterprétation des différentes formes traditionnelles. Les images créées sont le résultat d’une observation attentive, d’une analyse approfondie des thèmes et des idées à travers une méthodologie complexe. Elle est inspirée des travaux de l’artiste américain Matt MULLICAN. Cette dernière nous a permis de créer, à travers des dessins simples et intelligibles, un langage méthodologique des signes dans lesquels tradition locale et contemporaine se résument. Notre médium d’expression met à contribution l’exploitation d’un matériau local, précisément la terre argileuse. Les résultats sont des tesselles de céramique recouvrant les édifices publics et détaillant les richesses culturelles du Cameroun. Ceux-ci mettent en exergue un mélange traditionnel et moderne. Nous donnons ainsi à nos édifices publics une véritable connotation artistique à travers un décor sensoriel, didactique et esthétique. Face à la prolifération des céramiques importées, ce travail s’illustre, enfin, comme une solution locale dont, l’exploitation à grande échelle de la terre argileuse à travers la création des PME et l’industrialisation des décorations architecturales, aidera à résorber le chômage des jeunes. Cependant, comme toute étude voulue systématique, ce travail ouvre bien de perspectives de recherche, aussi bien dans le domaine de la céramique, que celui des arts plastiques en général.

La Construction Du Langage Filmique Dans Le Documentaire Africain De 1960 À 2010 (2012)

Nous observons aujourd’hui dans certains pays africains, la création des programmes et des écoles de formation spécialisées dans le cinéma documentaire. On peut citer entre autres le Mali, le Sénégal, le Niger, la république Démocratique du Congo, le Burkina Faso et le Cameroun. En marge de ces formations, de nombreux festivals sont consacrés exclusivement au documentaire. Preuve que ce dernier se singularise et occupe de plus en plus une place importante dans l’univers cinématographique africain. Le présent travail intitulé : « la construction du langage filmique dans le cinéma documentaire africain de 1960 à 2010 » vise d’une part, à revisiter les fondements historiques du cinéma documentaire africain qui se dévoilent chaque fois avec les études consacrées à la fiction et d’autre part, à analyser et à comparer la vision esthétique de trois auteurs dans cinq films documentaires africains. Autrement dit, il est question de faire une étude analytique et comparative des différentes approches narratives, visuelles et sonores de Samba Félix Ndiaye, Jean Marie Teno et Osvalde Lewat. Des réalisateurs dont l’écart temporel et contextuel est considérable et dont les mécanismes de construction du langage filmique sont différents. Comment se manifeste le réalisme thématique visuel et sonore chez Samba Félix Ndiaye, qui appartient à la première génération des cinéastes africains des années 60 et 70 dans perantal et geti tey ? Ensuite l’esthétique de la subjectivité, les innovations thématiques et la complexité sonore chez Jean Marie Teno dans les années 80 et 90 dans hommage et la tête dans les nuages. Enfin le retour au réalisme mais cette fois esthétique pratiqué chez Osvalde Lewat dans son film les disparus de Douala. L’investigation se situe au coeur même des oeuvres, au plus près des mécanismes de la construction de l’intelligibilité filmique, c’est-à-dire des différents procédés que le réalisateur utilise pour induire le message qu’il souhaite transmettre à son audience. L’objectif est d’étudier les outils filmiques du documentaire tels que la mise en situation des personnages, des procédés d’entretien, de la composition des images, de la voix in , de la voix off , la reconstruction etc. , dans une immersion totale dans les films pour comprendre comment le langage filmique africain a évolué dans le documentaire et comment il peut être envisagé dans le futur. Il est certain que ce langage tire son fondement des pratiques documentaires occidentales en Afrique dans les oeuvres de samba Félix, de Jean Marie Teno qui opère une rupture dans sa démarche et Osvalde Lewat qui fait figure de complémentarité. Mais, avant de parvenir à de telles conclusions dans ce travail de sept chapitres, une approche historique permettra dans un premier temps de montrer les fondements historiques du cinéma documentaire africain et les différents aspects du langage pendant la période coloniale. Dans un second temps de faire une étude analytique et comparative s’appuyant sur la sémiologie de la signification, le réalisme et le symbolisme, qui permettra d’analyser les films des trois réalisateurs de façon évolutive, d’en ressortir les différences, les similitudes d’approches et de dégager une perspective langagière du cinéma documentaire africain.

Études Comparative De La Réception Des Films Publicitaires Par Les Enfants, Les Adolescents Et Les Adultes Des Zones Urbaines Du Cameroun : Cas De Yaoundé (2012)

Ce mémoire traite de la réception des films publicitaires par les enfants, les adolescents et les adultes. Loin d’être une évaluation des méfaits de ces films sur la santé, les habitudes alimentaires ou encore, celles de consommation de leurs récepteurs, il est plutôt, le fruit d’une réelle volonté de mesurer, mieux, d’évaluer la capacité des enfants, des adolescents et des adultes à percevoir et à résister aux appels à la consommation que leur font les films publicitaires. Partie des divergences qui existent entre les différents chercheurs qui tentent, depuis des décennies, de savoir si les enfants et les adolescents sont autant que les adultes, capables de reconnaître, comprendre, mémoriser…et résister aux appels à la consommation que leur font les films publicitaires, la présente recherche, au travers d’une démarche psychosociologique, renforcée par une approche simultanément comparative et qualitative, et par certaines techniques de collecte et d’analyse de données admises en sciences sociales, le tout, circonscrit dans un cadre théorique pluriel, essaye, en s’appuyant sur les enfants, les adolescents et les adultes de Yaoundé, de savoir dans un premier temps, si les enfants et les adolescents peuvent au terme du processus perceptuel, reconnaître, comprendre, mémoriser…les films publicitaires autant que les adultes, dans un second temps, s’ils s’exposent aux films publicitaires de la même façon que les adultes et dans un troisième temps enfin, s’ils sont autant que les adultes, capables de résister aux « yeux doux » que leur font les films publicitaires. En vue d’atteindre les objectifs évoqués ci-dessus, le présent mémoire s’articule autour de deux grandes parties. Dans la première qui est pour l’essentiel théorique, le premier chapitre est consacré à une présentation du film publicitaire, le deuxième, au décryptage de l’environnement de la réception des films publicitaires au Cameroun, le troisième, à une analyse de la réception des films publicitaires, entendue comme contrat de communication entre l’émetteur et le récepteur. Le quatrième chapitre quant à lui, explicite le schéma théorique de l’influence des films publicitaires tandis que le cinquième et dernier chapitre de cette première partie, se livre à un rappel sur la psychologie et le développement perceptivo-cognitif chez les enfants, les adolescents et les adultes. La deuxième partie est au contraire de la première, exclusivement pratique. Elle compte deux chapitres. Le premier revient dans les détails, sur la méthodologie qui a permit de collecter les données qui font l’objet de l’analyse et de la comparaison dans le septième et dernier chapitre de ce mémoire. Voilà de façon sommaire, ce qui constitue la quintessence du présent mémoire. Mots clés : Etude comparative, réception, films publicitaires, enfants, adolescents, adultes, zones urbaines, communication

The Impact Of Television Programming On Children: A Case Study Of Serials (2012)

1884 a marqué l'année que les scientifiques engagés dans les efforts axés sur l'invention et la fabrication de la télévision. Télévision, un instrument destiné à se détendre, divertir et éduquer ses téléspectateurs. La beauté de ce scientifique électronique incité solidairement comme Willoughby Smith en 1873, l'invention d'un disque de balayage par Paul Gottlieb Nipkow en 1884 et de démonstration John Logie Baird de télévision les images en mouvement dans 1926.These scientifiques n'ont pas pour une fois, imaginer que la télévision temps voulu administrateurs, programmeurs et de réalisateurs dans le but de se détendre, se divertir et d'éduquer leurs téléspectateurs des programmes diffusés considéré comme violent pour certains âges spectateur. Toutefois évaluations ont été créés et mis en service. L'Afrique adopté la technologie de l'information (électronique). Ainsi, la naissance d'appareils de télévision de regarder les images à la télévision a été et est encore immense. Contrairement aux occidentaux, qui avaient compris la nécessité pour les signes et les systèmes de notation, cannels camerounais ne l'ai pas réalisé. Les émissions de télévision au Cameroun ne fait pas usage de ces signes et le système. La question à poser maintenant est de savoir si ces chaînes sont conscientes du fait que ces signes existent. Pourquoi ne sont-ils pas utilisés? Comprennent-ils de ces évaluations et leur importance? Cette recherche est née de l'idée que: les enfants sont ramasser les attitudes et les manières de films diffusés à la télévision. Un sondage révèle que les chaînes plus deux vu au Cameroun quand il s'agit de séries sont CRTV 2 International Canal et. Comme dit Christian Metz cinéma a une forte capacité de construire et des aptitudes dans la communication du sens pour les téléspectateurs. George Maingeneau et Shoshanna Felman élaborer ce dans la pragmatique (ce qui est de l'efficacité du cinéma dans la communication du sens pour les téléspectateurs) accent changement enfants, coiffures et les modes de chambre, qu'ils adoptent de regarder en série. C'est ce qu'Albert Bandura appelle la cognition sociale. Toutefois, le Gouvernement camerounais clairement stipulé dans le décret n° 2000/158/3rd Aprill 2000 par le Premier ministre à l'article 32 -34 que les maisons de télévision doivent s'abstenir de manifester leur contenu violent sur les ondes. Cette idée est renforcée par le décret n° 010MINCOM/CAB, le 15 avril 2003, par le ministère de la communication indiquant que les maisons de télévision devraient faire usage de tous les systèmes de signalisation nécessaires à la diffusion.

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